

Entorse de la cheville :
Causes,
Rééducation et Rôle
de l’Ostéopathie
L’entorse de la cheville est l’un des traumatismes les plus fréquents, que ce soit chez les sportifs ou dans la vie quotidienne. Un mauvais appui, un faux mouvement, une glissade, et la cheville se tord violemment. Pour éviter les douleurs chroniques, les récidives ou une instabilité persistante, une prise en charge globale s’impose : rééducation fonctionnelle, travail proprioceptif et prise en charge ostéopathique.
Qu’est-ce qu’une entorse de la cheville ?
Il s’agit d’une lésion ligamentaire provoquée par un mouvement brusque qui dépasse les limites physiologiques de l’articulation. Les ligaments, ces structures qui relient les os entre eux pour stabiliser l’articulation, peuvent alors être étirés ou déchirés.
On distingue généralement trois niveaux de gravité :
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Entorse bénigne : simple étirement sans rupture.
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Entorse modérée : rupture partielle d’un ou plusieurs faisceaux ligamentaires.
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Entorse grave : rupture complète, souvent associée à une instabilité articulaire.
L’entorse externe (du ligament latéral externe) est de loin la plus fréquente. Elle survient typiquement lors d’une torsion vers l’intérieur du pied.
Rééducation : une étape clé pour bien guérir
Une bonne rééducation permet de restaurer les fonctions de la cheville et d’éviter qu’une simple entorse ne devienne un problème chronique. Elle se structure en plusieurs étapes progressives :
🔹 Soulager et protéger
Dans les premiers jours, l’objectif est de réduire l’inflammation et la douleur :
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Application de glace régulièrement.
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Compression et élévation de la cheville.
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Appui partiel ou repos selon la douleur.
🔹 Retrouver la mobilité
Une fois la douleur atténuée, il est essentiel de mobiliser doucement l’articulation pour éviter l’enraidissement. Cela inclut des mouvements passifs et actifs, toujours sous contrôle, pour préserver l’amplitude articulaire.
🔹 Renforcer et stabiliser
Le renforcement musculaire de la cheville, du mollet et même de la hanche est crucial. Il s’accompagne de travail proprioceptif (équilibre, coordination) pour reprogrammer les capteurs sensoriels de l’articulation.
🔹 Reprendre l’activité
Enfin, une reprise progressive des activités, notamment sportives, se fait sur des bases solides : cheville stable, musculation équilibrée, bon schéma de marche ou de course.
L’ostéopathie : une approche complémentaire précieuse
L’ostéopathie joue un rôle fondamental dans l'accompagnement post-entorse. Cette approche manuelle permet de :
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Libérer les blocages articulaires liés à la blessure ou aux compensations posturales.
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Traiter les tensions musculaires ou fasciales persistantes.
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Améliorer le drainage de l’œdème et la vascularisation locale.
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Agir à distance sur d'autres structures en lien avec la cheville (genou, bassin, dos), afin de rétablir une harmonie globale.
Un suivi ostéopathique bien conduit peut éviter les douleurs résiduelles, les pertes de mobilité, et surtout les récidives à long terme.
Bon à savoir
✔️ Même une entorse "légère" nécessite une prise en charge adaptée.
✔️ Immobiliser trop longtemps peut ralentir la récupération. La reprise du mouvement est essentielle.
✔️ Les exercices d’équilibre sont aussi importants que le renforcement musculaire.
✔️ L’ostéopathie post-traumatique vise à traiter le corps dans son ensemble, pas uniquement la cheville.
✔️ En cas d’instabilité persistante ou de douleurs qui durent, un bilan complet est recommandé.
Conclusion
Une entorse de la cheville n’est jamais anodine. Bien traitée, elle se soigne complètement. Mal prise en charge, elle peut devenir un point faible chronique. Associer rééducation et ostéopathie permet une guérison plus rapide, plus complète, et durable. En cas de doute ou de douleur persistante, consultez un professionnel qualifié.